dimanche 30 janvier 2011

Le puits canadien : un bon début.

Le puits canadien : 13 tubes de 3m de long, des coudes à 90°, des coudes à 45°, des très belles sorties inox et... du lubrifiant ! Le tout arrive d'Allemagne (bien sûr...) pour 2700 euros HT, et surtout est conçu pour un usage de circulation d'air : étanche, parfaitement lisse à l'intérieur et antibactérien.
C'est bien conçu, les notices sont claires et comme le terrassier a fait du bon boulot, nous n'avons plus qu'à les emmancher les uns après les autres (blagues salaces, on se lâche, les femmes ne sont pas là !) : un lit de sable, une vérification de niveau à chaque tube : on doit TOUJOURS descendre vers le regard d'évacuation des condensats.


On est parti de l'intérieur de la maison, on descend en pente douce (2% environ) vers le chemin au sud où se trouveront à la fois l'arrivée des condensats et l'entrée d'air extérieur : cet air sera réchauffé par la terre en hiver (14°C environ) et rafraîchi par la terre en été (16°C) : on utilise donc l'inertie thermique du sous-sol (entre 2m50 et 1m50) pour chauffer ET climatiser !!
Depuis le départ du projet, il était hors de question de faire l'impasse sur le puits : il constitue la base de gestion de l'air dans la maison ossature bois. Seule concession : les tubes sont en PET (donc en pétrole...) et non en grès cuit. Le grès c'est mieux mais c'est BEAUCOUP plus cher (jusqu'à 7000 euros pour une même longueur, 40m au total), plus lourd, plus fragile (mise en place plus délicate par des b"rigolos" comme nous). Tant pis, snif.

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